UN PEU DE CALME AVANT LE GRAND SUD

Trophée Jules Verne 2020/2021
Thomas Coville


Créé le:
2 December 2020 / 6:06
Modifié le:
2 December 2020 / 9:19

Parti il y a maintenant une semaine, Sodebo Ultim 3, qui a déjà parcouru 3700 milles (6860 kilomètres), poursuit sa descente de l’Atlantique Sud le long des côtes brésiliennes, avec de nouveau de bonnes moyennes (28 nœuds lors des 24 dernières heures). Ce qui a permis à l’équipage mené par Thomas Coville d’accroître son avance sur le tableau de marche d’Idec Sport (155 milles à 6h mercredi).

 

Depuis mardi matin, Sodebo Ultim 3 longe les côtes du Brésil dans un régime d’alizés de sud-est plutôt agréable, comme l’explique Sam Goodchild, l’un des huit équipiers de l’Ultim :

« C’est plutôt calme, la mer est assez plate, le vent pas trop fort, même pas assez de temps en temps, mais on arrive quand même à garder des vitesses entre 20 et 30 nœuds. C’est un bon moment pour se reposer parce qu’il n’y a pas trop de changements de voiles et de conditions, c’est aussi l’occasion de « checker » le bateau avait d’aller dans les mers du Sud, où il fera plus froid et où on trouvera plus de vent et de mer. »

 

Le Brésil rappelle d’ailleurs de bons souvenirs au seul Britannique du bord, qui a fêté ses 31 ans quelques jours avant le départ :

« Il y a un an pile, j’étais à peu près au même endroit pour l’arrivée de la Transat Jacques Vabre, nous avions terminé deuxièmes avec Fabien Delahaye en Class40. Et juste avant Salvador de Bahia, nous avions été doublés par Sodebo Ultim 3, qui disputait la Brest Atlantiques. C’est un super souvenir et c’est chouette de revenir le long du Brésil un an plus tard avec ce beau bateau et un super équipage. »

 

 

 

A bord de Sodebo Ultim 3, les quarts s’enchaînent pour les sept équipiers (Thomas Coville est hors quart) :

« On fait chacun une heure de stand-by, deux heures sur le pont, puis une autre heure de stand-by, avant d’aller deux heures au lit, poursuit Sam Goodchild. Il n’y a jamais de changement de quart complet, une personne change toutes les heures. Cela permet d’avoir toujours sur le pont quelqu’un qui a suivi ce qui s’est passé depuis une heure, mais aussi de tous se croiser au moins une fois dans la journée, c’est sympa. »

 

Ces conditions d’alizés vont continuer dans la journée de mercredi, avant un prochain changement de système météo assez incertain si l’on en croit l’Anglais :

« La transition entre les alizés et les mers du Sud risque d’être un peu compliquée, mais ça a l’air de pouvoir bien se passer. On va en tout cas tout donner pour négocier cette transition efficacement et rapidement avant de se retrouver dans les mers du Sud où les conditions seront plus dures et où il faudra faire plus attention, parce qu’on sera loin de tout. »

 



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