L’équipage du Maxi Edmond de Rothschild a quitté Lorient et est en route vers la ligne départ

Trophée Jules Verne 2020/2021
Gitana Team
Charles Caudrelier
Franck Cammas


Créé le:
24 November 2020 / 9:37
Modifié le:
25 November 2020 / 11:03

Il y a de l’agitation dans l’air du Trophée Jules Verne ! Pour le Gitana Team, l’heure a bel et bien sonné de larguer les amarres pour rejoindre la ligne de départ au large de Brest. Après beaucoup d’incertitudes, la décision de s’élancer dans une chasse au record absolu de vitesse autour du monde l’a finalement emportée ce mardi soir. L’équipage du Maxi Edmond de Rothschild a quitté le ponton de sa base de Lorient à 21h37 après des aurevoirs rapides dans les frimas de ce début de nuit d’automne. Franck Cammas, Charles Caudrelier, Erwan Israël, Yann Riou, Morgan Lagravière et David Boileau devraient couper la ligne virtuelle entre Ouessant et le cap Lizard sur les coups des 3h du matin.

 

Seul le Trophée Jules Verne peut réserver un tel scénario ! 

Ce matin, après le briefing météo matinal, le duo Cammas-Caudrelier et leur routeur Marcel van Triest avaient décidé de reporter leur départ envisagé en fin de journée pour se laisser l’opportunité d’ajuster leur fenêtre de tir et un créneau jeudi matin était alors évoqué. L’équipage du Maxi Edmond de Rothschild restait ainsi en code jaune, sur le qui-vive. Mais, les mises à jour du soir sont venues accélérer la cadence. En effet, les derniers fichiers météos indiquaient que le créneau de départ se rétrécissait et qu’il ne fallait pas tarder pour le saisir. C’est pourquoi à 20h45, l’équipe basculait en code vert et qu’une heure plus tard, la silhouette du dernier-né des Gitana s’éloignait dans la nuit noire, direction Ouessant et la ligne de départ de son premier Trophée Jules Verne.

 

Gitana 4

 

Franck Cammas, skipper du Maxi Edmond de Rothschild : « Ce matin, on pensait que les modèles resteraient assez stables dans la perspective de prendre un départ jeudi matin, mais on voit qu’entre les fichiers américains et les fichiers européens, cela continue à diverger. Le départ qu’on pensait prendre jeudi matin n’est finalement pas meilleur que celui qu’on va prendre cette nuit. Attendre comporte un risque que nous n’avons pas envie de prendre car les temps annoncés sur l’Atlantique Nord seraient alors moins bons. Le fait que notre concurrent direct soit parti sur l’eau cela change un peu la donne mais c’est surtout la météo qui dicte notre départ. On ne se précipite pas, c’est une fenêtre qu’on regardait, elle n’est pas géniale, et des incertitudes persistent. Mais il y a de moins en moins de raisons de ne pas la prendre. Les modèles divergent toujours pour l’Atlantique Sud, mais il serait vraiment dommage de laisser passer l’opportunité qui demeure que tout s’enchaine pour que ça passe très bien. On y va et on verra si cela se concrétise. Il faut rester ouverts ! »



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