Passage en code jaune pour Sails of Change

© Chris Schmid / Spindrift

 

Dona Bertarelli, Yann Guichard et toute l’équipe du maxi-trimaran Sails of Change ont annoncé lundi matin un passage en code jaune dans le cadre de leur tentative de record sur le Trophée Jules Verne.

En effet, une potentielle fenêtre météorologique serait en train de s’ouvrir dans le sud de l’Atlantique. Si cette fenêtre venait à se confirmer, elle permettrait un bon temps d’arrivée au cap de Bonne-Espérance.

Auquel cas, le maxi-trimaran Sails of Change pourrait franchir la ligne de départ près de l’île d’Ouessant entre mercredi et jeudi.

Compte tenu des vents de secteur nord-ouest et d’une mer formée annoncée, l’équipe prévoit de convoyer le bateau à Brest mardi matin et de s’amarrer sur le ponton extérieur de la ville portuaire jusqu’au départ.

La confirmation du convoyage sera donnée dans la soirée de lundi après réception et analyses des nouveaux fichiers météorologiques.

 

Équipage 2021 du maxi-trimaran Sails of Change :

Yann Guichard – Skipper
Dona Bertarelli – Reporter embarquée
Benjamin Schwartz – Navigateur
Jacques Guichard – Chef de quart
Xavier Revil – Chef de quart
Duncan Späth – Barreur / Régleur
Grégory Gendron – Barreur / Régleur
Julien Villion – Barreur / Régleur
Thierry Chabagny – Barreur / Régleur
Jackson Bouttell – Numéro 1
Yann Jauvin – Numéro 1

L’équipage du maxi-trimaran Sails of Change reporte son départ

 

Après avoir analysé les fichiers météorologiques, le team Spindrift a décidé de reporter son départ pour une quatrième tentative sur le Trophée Jules Verne. En effet, les conditions météorologiques dans l’Atlantique Sud s’annoncent moins intéressantes que celles analysées mercredi soir.

Tout l’équipage était prêt ce jeudi matin, à quitter le ponton de La Trinité-Sur-Mer, à prendre la mer et à s’élancer devant le phare de Créac’h dans la journée. Car la prochaine position de l’anticyclone des Açores reste favorable à une « descente » très rapide vers l’équateur grâce à un flux puissant de secteur Nord à Nord-Est. Le problème se situe ensuite car les dépressions brésiliennes cessent leur déplacement vers les Kerguelen pour laisser place à des « bulles » de hautes pressions sans vent stabilisé …

 

© Chris Schmid / Spindrift

 

Une nouvelle attente

Les neuf équipiers qui entourent Dona Bertarelli et Yann Guichard étaient donc présents à La Trinité-Sur-Mer, prêts à en découdre, mais il leur faudra patienter encore plusieurs jours au moins pour que la situation météorologique tant dans l’Atlantique Nord que dans le Sud redevienne favorable. Rappelons que le meilleur temps WSSRC (World Sailing Speed Record Council, en charge de valider les records internationaux) entre Ouessant et l’équateur est toujours détenu par Spindrift 2 mené par Yann Guichard et son team en 2019 (4j 20h 7’) et que celui de la traversée de l’Atlantique Sud est attribué à Francis Joyon et son équipage sur IDEC Sport en 2017 (7j 02h 23’)…

« C’est le propre des records et le Trophée Jules Verne est devenu très difficile à battre ! Surtout que les fichiers météorologiques américains et européens convergent : il faudrait faire le grand tour de l’anticyclone de Sainte-Hélène, éviter les glaces qui sont proches de la Géorgie du Sud et finalement atteindre la longitude de Bonne-Espérance en treize jours… Sails of Change pourrait franchir l’équateur en moins de quatre jours et demi, mais si la configuration dans l’Atlantique Sud était encore favorable hier, elle ne l’est plus aujourd’hui. Surtout que les dépressions dans les mers du Sud ont en sus une trajectoire très basse au lieu d’aller vers l’Est : la traversée de l’océan Indien s’annonçait laborieuse. » précisait Yann Guichard jeudi matin après avoir consulté les derniers fichiers météorologiques avec son routeur à terre (Jean-Yves Bernot) et son navigateur à bord (Benjamin Schwartz).

 

© Eloi Stichelbaut / Spindrift

 

Car il faut être certain à plus de 90% d’atteindre le Cap de Bonne-Espérance en moins de douze jours pour espérer remporter le Trophée Jules Verne… Ce qui ne serait pas le cas pour cette tentative : il y a trop peu de chances d’accrocher une dernière dépression brésilienne au bout d’une semaine de mer ! Reste que l’équipe est toujours sur le qui-vive pour s’engager sur un tour du monde sans énergie fossile (une première !) et pour défendre les couleurs de Sails of Change, portant haut la campagne de « 30×30 » (appel mondial pour protéger au moins 30% de l’océan et de la terre d’ici 2030). Rendez-vous est pris pour une nouvelle tentative ces prochains jours…

 

Equipage 2021 du maxi-trimaran Sails of Change

Yann Guichard – Skipper
Dona Bertarelli – Reporter embarquée
Benjamin Schwartz – Navigateur
Jacques Guichard – Chef de quart
Xavier Revil – Chef de quart
Duncan Späth – Barreur / Régleur
Grégory Gendron – Barreur / Régleur
Julien Villion – Barreur / Régleur
Thierry Chabagny – Barreur / Régleur
Jackson Bouttell – Numéro 1
Yann Jauvin – Numéro 1

Jean-Yves Bernot – routeur à terre

Trophée Jules Verne : Départ jeudi pour le maxi-trimaran Sails of Change

Dona Bertarelli, Yann Guichard et leurs neufs équipiers débuteront jeudi une nouvelle tentative de record sur le Trophée Jules Verne. Tôt le matin, le maxi-trimaran Sails of Change larguera ses amarres depuis son port d’attache de la Trinité-Sur-Mer (Morbihan) pour rejoindre la ligne de départ au large de Ouessant. Leur objectif : réaliser le tour du monde, sans escale et sans assistance, en laissant à bâbord les trois caps (Bonne-Espérance, Leeuwin, Horn), dans un temps inférieur à celui établi par Francis Joyon et ses hommes en 2017 en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes. L’occasion aussi pour l’équipage du maxi-trimaran Sails of Change de porter la campagne #30×30 qui vise à protéger 30% de la planète d’ici 2030 et sensibiliser ainsi le grand public à cette cause.

 

 

Une 4ème tentative de record 

Jeudi, tôt dans la matinée, le maxi-trimaran Sails of Change quittera son port d’attache de la Trinité-Sur-Mer (Morbihan). À son bord, les 11 marins du plus grand trimaran de course au large au monde mettront le cap vers l’île de Ouessant au large du Finistère. Plus tard dans la journée, ils franchiront la ligne de départ du Trophée Jules Verne, située entre le phare du Créac’h et le phare du cap Lizard, avec comme objectifs de battre le record du tour du monde à la voile de 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes et de porter hauts les couleurs de Sails of Change et la campagne « 30×30 » qui vise à protéger 30% de la planète en 2030.

 

Pour cette quatrième tentative de record, l’équipe menée par le skipper Yann Guichard a tout mis en œuvre pour optimiser le trimaran. La coque du bateau a notamment été raccourcie de trois mètres pour offrir un meilleur équilibre à la barre et diminuer les vibrations ; le cockpit a été entièrement redessiné pour offrir plus de confort aux marins et moins d’expositions aux embruns ; le plan de voile du maxi-trimaran a été redessiné ; l’aérodynamisme du navire a été amélioré ; et le bateau allégé.

 

En mer, Dona Bertarelli et Yann Guichard seront entourés d’un équipage alliant l’expérience de navigateurs aguerris au grand large et de jeunes marins pleins d’énergie.

 

Par le passé, l’équipe a réalisé le 3ème meilleur temps sur le Trophée Jules Verne (en 2015 – 2016 en 47 jours 10 heures et 59 minutes), faisant en 2015 de Dona Bertarelli la femme la plus rapide autour du monde, et le record sur le tronçon Ouessant – Équateur (en 2019 en 4 jours 20 heures et 7 minutes). Tous partiront en ayant en tête ces temps de référence et avec l’envie de relever l’un des plus grands défis de la course au large.

 

 

Une fenêtre météo favorable

Des descentes très rapides vers l’équateur et le Cap de Bonne-Espérance sont des conditions sine qua non à la réussite du record. Pour la première fois depuis le début du stand-by le 1er novembre, une fenêtre météorologique offre une belle opportunité de descendre vers le sud. En effet, comme l’explique Benjamin Schwartz le navigateur du maxi-trimaran Sails of Change :

 

« Actuellement, l’anticyclone des Açores, très puissant, est en train de redescendre vers les îles éponymes et la dépression située dans l’ouest du Cap-Vert se comble. La conjugaison de ces deux phénomènes renforce ainsi les Alizés à partir de jeudi, ce qui va nous permettre de descendre très rapidement vers l’équateur. En parallèle, une dépression située sur le Nord de l’Angleterre va descendre vendredi vers la Bretagne apportant beaucoup de mer et de vent. L’objectif est donc d’éviter cela en partant jeudi en début de soirée. Sur les routages, cette situation météorologique nous permettrait d’arriver à l’équateur dans les temps de notre propre record de 2019, en un peu moins de 5 jours. Ce qui est idéal pour un début de tentative ! Par la suite, nous avons encore des incertitudes concernant le Pot au noir qui peut nous bloquer plus de temps que prévu. Enfin, sur l’atlantique sud, nous surveillons une dépression au niveau du Brésil devant laquelle nous pourrions nous positionner afin de rejoindre le Cap de Bonne-Espérance dans des temps inférieurs à ceux de Francis Joyon en 2017. Aujourd’hui les temps a Bonne Espérance sont très bon, mais cela peut encore évoluer, la position de l’anticyclone de saint Hélène et le déplacement de la dépression ne sont pas bien calés: c’est encore loin dans le temps (J+10) ».

 

L’enchaînement dans l’Atlantique sud sera donc déterminant pour la poursuite du record afin de glisser dans l’océan indien le plus rapidement possible.

 

 

Sails of Change, un tour du monde pour la campagne « 30×30 »

En 2021, le maxi-trimaran a été décoré aux couleurs de “Sails of Change”. Sails of Change est en train de créer une communauté de passionnés de sports et de nature, qui souhaitent un avenir durable pour notre planète. Les fondateurs Yann Guichard, Dona Bertarelli et ses enfants sont engagés dans le partage d’idées et d’informations, la création de partenariats pour protéger et restaurer l’environnement, et travaillent pour susciter des changements significatifs pour un avenir durable pour tous.

 

La première campagne soutenue par Sails of Change est « 30×30 » un appel mondial à l’action pour protéger au moins 30% de l’océan et de la terre d’ici 2030. Le maxi-trimaran portera ce message autour du monde, avec le #30×30 inscrit dans ses voiles et sur ses coques, associé au bleu de l’océan et au vert la terre qui composent le nouveau design du bateau amiral de l’écurie.

 

« À travers le sport que nous aimons, j’invite chacun à embarquer avec nous dans cette aventure humaine, à découvrir la beauté de la nature et à nous accompagner autour du monde, » confie Dona Bertarelli, reporter embarquée pour cette prochaine tentative.

 

Dans le cadre de cette quatrième tentative, tout l’équipage souhaite montrer ce qui est possible en réalisant le défi en visant l’autonomie énergétique. Pour la première fois, la totalité du périple sera effectuée sans moteur auxiliaire.

 

« Nous allons relever un défi supplémentaire, puisque nous tenterons de battre le record du tour du monde sans utiliser d’énergie provenant de combustibles fossiles. Nos principales sources seront l’énergie solaire et éolienne, ainsi qu’un générateur à vélo embarqué. Nous voulons démontrer que c’est possible, » précise le skipper Yann Guichard.

 
Équipage du maxi-trimaran Sails of Change :Yann Guichard – skipper
Dona Bertarelli – reporter embarquée
Benjamin Schwartz – navigateur
Jacques Guichard
Xavier Revil
Duncan Späth
Jackson Bouttell
Thierry Chabagny
Grégory Gendron
Julien Villion
Yann Jauvin
Jean-Yves Bernot – routeur à terre

Dona, Yann et leur équipage s’élancent pour une tentative de Trophée Jules Verne sans énergie fossile

 

Dona Bertarelli et Yann Guichard repartent à l’assaut du Trophée Jules Verne, détenu depuis 2017 par Francis Joyon et son équipage en 40j 23h 30’ 30’’. À bord de Sails of Change (ex-Spindrift 2), ils seront onze à mener le maxi-trimaran remodelé l’hiver dernier pour améliorer encore ses performances.

 

Ce sera la quatrième tentative de Yann Guichard comme skipper sur ce tour du monde à la voile avec pour objectif non seulement le Trophée Jules Verne, mais aussi l’autonomie énergétique. Pour la première fois, la totalité du périple sera effectuée sans moteur auxiliaire.

 

“Nous allons relever un défi supplémentaire, puisque nous tenterons de battre le record du tour du monde sans utiliser d’énergie provenant de combustibles fossiles. Nos principales sources seront l’énergie solaire et éolienne, ainsi qu’un générateur à vélo embarqué. Nous voulons démontrer que c’est possible.” Yann Guichard

 

Ce nouveau challenge énergétique vient en parallèle des évolutions techniques apportées l’hiver dernier concernant le cockpit, l’aérodynamisme et la coque centrale, raccourcie de trois mètres. Cette dernière modification offre un meilleur équilibre à la barre et moins de vibrations à bord du plus grand multicoque de course jamais construit (37 mètres), renommé pour cette tentative : Sails of Change.

 

 

À propos de Sails of Change

Sails of Change est une communauté de passionnés de sports et de nature, qui souhaitent créer un avenir durable pour notre planète. Les fondateurs Yann Guichard, Dona Bertarelli et ses enfants sont engagés dans le partage d’idées et d’informations, la création de partenariats pour protéger et restaurer l’environnement, et travaillent pour assurer un avenir durable pour tous.

 

La première campagne soutenue par Sails of Change est « 30×30 » un appel mondial à l’action pour protéger au moins 30% de l’océan et de la terre d’ici 2030. Le maxi-trimaran portera ce message autour du monde, avec le #30×30 inscrit dans ses voiles et sur ses coques, associé au bleu et vert qui composent le nouveau design du bateau amiral de l’écurie.

 

« À travers le sport que nous aimons, j’invite chacun à embarquer avec nous dans cette aventure humaine, à découvrir la beauté de la nature et à nous accompagner autour du monde, » confie Dona Bertarelli, reporter embarquée pour cette prochaine tentative.

 

 

À propos de Spindrift for Schools

Le maxi Sails of Change arborera également les couleurs du programme éducatif Spindrift for Schools, dont le kit pédagogique “Apprendre de la nature pour agir!” vient d’être publié, en partenariat avec les Services Départementaux de l’Éducation nationale du Morbihan, le réseau Canopé de Lorient et avec le soutien de l’UNESCO.

 

« Notre objectif est d’inspirer, de sensibiliser et de préparer les plus jeunes à devenir les adultes de demain. À travers nos passions et nos engagements, nous partageons des connaissances et des valeurs pour accompagner les enfants à travailler collectivement et à s’engager pour leur avenir, » précise Dona Bertarelli.

 

 

Un stand-by dès le 1er novembre

C’est depuis La Trinité-sur-Mer que le maxi-trimaran Sails of Change partira pour rejoindre la ligne de départ devant Ouessant, dès qu’une fenêtre météorologique sera favorable à partir du 1er novembre 2021.

 

Dix marins aux profils complémentaires, parmi lesquels cinq tourdumondistes, s’élanceront aux côtés du skipper Yann Guichard pour cette quatrième tentative de l’équipe. Deux d’entre eux, Thierry Chabagny et Xavier Revil, ont déjà été détenteurs du Trophée Jules Verne en 2012, tandis que Dona Bertarelli est la femme la plus rapide autour du monde depuis 2016. Au total, neuf des onze marins se sont déjà essayés au Trophée Jules Verne. Seuls Julien Villion et de Yann Jauvin feront leurs débuts sur cette épreuve mythique de la course au large internationale.

 

Équipage 2021 du maxi-trimaran Sails of Change

Yann Guichard – skipper
Dona Bertarelli – reporter embarquée
Benjamin Schwartz – navigateur
Jacques Guichard – Chef de quart
Xavier Revil – Chef de quart
Jackson Bouttell – navigant, numéro 1
Yann Jauvin – navigant, numéro 1
Duncan Späth – navigant
Thierry Chabagny – navigant
Grégory Gendron – navigant
Julien Villion – navigant
Jean-Yves Bernot – routeur à terre

SPINDRIFT 2 ARRÊTE SA TENTATIVE SUR LE TROPHÉE JULES VERNE : LES EXPLICATIONS DE YANN GUICHARD

C’est vers 19h00 (heure française) jeudi 4 décembre que Spindrift 2 a perdu le contrôle de sa trajectoire : le safran sous le vent n’arrivait plus à tenir le rythme au-delà de 35-40 nœuds de vitesse et le trimaran noir et or n’était plus gouvernable. Ces circonstances confirment un problème majeur de décrochage des appendices décelé il y a quelques semaines par l’équipe.



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© Chris Schmid / Spindrift racing

 

« On court après le temps avec ces safrans depuis un an. Nous avions cassé dans l’océan Indien en février dernier et nous avions décidé de construire deux nouveaux appendices. Mais nous les avons reçus tardivement, fin septembre, et il a fallu les optimiser plusieurs fois après des sorties en mer. Même si nous pensions avoir résolu le problème, nous avions quand même une « épée de Damoclès » avec ces safrans lorsque nous sommes partis mardi de La Trinité-sur-Mer. Nous savions aussi que les conditions météorologiques après le départ de Ouessant allaient nous permettre de nous rassurer une dernière fois sur leur fiabilité avant d’entamer les mers du Sud. » précisait Yann Guichard ce midi au téléphone.

« On a essayé plusieurs fois de solutionner le problème, mais cela réapparaît aux grandes vitesses : on ne peut plus contrôler Spindrift 2 même avec deux équipiers à la barre. Ce n’est pas raisonnable de continuer comme ça car il y a un risque de perte totale du trimaran à haute vitesse, ce qui engendre des risques pour l’équipage mais aussi pour le bateau avec le système de barre qui peut céder ! La première fois, on a réussi à reprendre le contrôle du bateau mais on ne peut pas faire un tour du monde avec ce problème technique … »

Spindrift 2 ne peut donc pas naviguer en toute sérénité au-delà de 35 nœuds de vitesse, or ce sont ces scores qui sont nécessaires pour espérer améliorer le temps de référence du Trophée Jules Verne (40j 23h 30’ 30’’). Spindrift 2 était déjà, lors de cette perte de contrôle, dans des alizés portugais qui prenaient du coffre au fil des heures (plus de 25 nœuds) avec une mer encore très maniable, ce qui laissait entendre que la situation ne pouvait pas s’améliorer quelle que soit l’intervention de l’équipage.

« Nous faisons route vers La Trinité-sur-Mer dans un flux de Nord Est modéré, mais une dépression va nous passer dessus après la traversée d’une dorsale cette nuit. Nous allons attendre que le coup de vent se calme avant d’embouquer le chenal d’entrée : nous serons au ponton vendredi soir. Mais au vu des problèmes à résoudre, je ne pense pas que nous puissions repartir cette année pour une tentative sur le Trophée Jules Verne. C’est une déception pour toute l’équipe car nous avions trouvé une bonne fenêtre météo pour partir. » concluait le skipper de Spindrift 2.

SPINDRIFT 2 DOIT ABANDONNER SA TENTATIVE DE RECORD SUITE À UN PROBLÈME MAJEUR DE SAFRAN

A 20h UTC, Yann Guichard, skipper de Spindrift 2, a pris la décision de faire demi-tour et de mettre fin à la tentative de record sur le Trophée Jules Verne en cours.
Une décision difficile qui survient à la suite d’une grosse perte de contrôle du bateau,  laquelle aura nécessité l’intervention de deux marins sur la barre pour redresser la situation. Ce décrochage du safran a créé une avarie sur le système de barre qui rend impossible la conduite normale du bateau. Tous les marins sont sains et saufs. Néanmoins l’état de Spindrift 2 ne permet pas d’aborder la suite du tour du monde dans des conditions normales et sécuritaires de navigation.

Le bateau fait actuellement route vers la Trinité-sur-Mer. Plus d’informations à venir.

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© Chris Schmid / Spindrift racing

TROPHÉE JULES VERNE : DÉPART À 20h 55′ 54″ TU

Spindrift 2 a franchi la ligne de départ du Trophée Jules Verne ce mardi 3 décembre à 20h 55′ 54″ TU (21H 55′ 54″ heure française) pour 21 600 milles autour du monde. Objectif : améliorer le record de 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes en arrivant le 13 janvier 2020 avant 20h 27′ 25″ TU. 


LA TRINITE-SUR-MER, FRANCE, DECEMBER 3rd 2019: Spindrift racing at the start of the Jules Verne Trophy. LA TRINITE-SUR-MER, FRANCE, DECEMBER 3rd 2019: Spindrift racing at the start of the Jules Verne Trophy.
© Chris Schmid / Spindrift racing


Les douze hommes du trimaran noir et or se sont donc élancés devant le phare du Créac’h (Ouessant) ce mardi 3 décembre à 20h 55′ 54″ TU (21H 55′ 54″ heure française) dans une brise de secteur Est très modérée (15 nœuds). Ce vent de travers sur une mer apaisée change des conditions musclées habituelles pour un départ autour du monde, mais dès la fin de la nuit, en approche des côtes espagnoles, Yann Guichard et son équipage devraient bénéficier d’un flux plus consistant tournant progressivement au secteur Nord puis se renforçant jusqu’à 25-30 nœuds avec rafales, le long des rivages portugais.

Logiquement, Spindrift 2 devrait rapidement rattraper son retard accumulé lors des premiers bords dans le golfe de Gascogne et atteindre au bout d’un peu plus de cinq jours, l’équateur. Or c’est dans l’hémisphère Sud que l’équipage pourra filer assez directement vers l’Afrique du Sud dans l’idée de franchir la longitude du cap de Bonne-Espérance en moins de treize jours. A l’entrée de l’océan Indien, le trimaran noir et or pourra ainsi confirmer son potentiel sur ce tour du monde de 21 600 milles en route directe…


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EMBARQUEZ DANS L’AVENTURE SPINDRIFT !

Yann Guichard et ses onze équipiers s’apprêtent ces prochaines heures à s’élancer sur le parcours du Trophée Jules Verne. Avant que l’exigeant chronomètre n’égrène ses premières secondes, partagez les derniers instants du team Spindrift à La Trinité-sur-Mer. Le défi une fois lancé, venez vivre et partager le challenge via leurs différents outils média.

 

© Polaryse / Sea Events / Spindrift racing

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© Chris Schmid / Spindrift racing

 

SITE INTERNET DÉDIE
http://www.spindrift-racing.com/jules-verne/fr/homepage
Cette plateforme dédiée au Trophée Jules Verne, entièrement responsive, sera le rendez-vous quotidien pour suivre l’évolution du maxi trimaran Spindrift 2 autour du monde. Le journal de bord réunira les messages, photos et vidéos transmis par l’équipage. Quotidiennement, Jean-Yves Bernot y donnera son éclairage à l’aide de chroniques et bulletins météo expliqués. Pour être au plus près de l’aventure et du vécu des marins, des tableaux de bord interactifs détailleront les informations du bord (informations météo, voilure, système de quart, menu du jour etc).

 

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CARTOGRAPHIE
http://www.spindrift-racing.com/jules-verne/fr/live
Lancée dès le départ du bateau et mise à jour tous les 30 minutes, la CARTOGRAPHIE officielle de la tentative permettra de suivre l’avancée de Spindrift 2 autour du monde. Elle est consultable aussi bien sur écran fixe ou mobile et donne le choix entre une vue standard, Google Maps ou Google Earth. Un premier tableau de bord affiche le temps de course, l’avancée sur le record, la distance parcourue et la vitesse moyenne ainsi que la configuration de voilure du trimaran. Un second tableau de bord donne lui les principales données environnementales comme la situation météo générale ainsi que la force et la direction du vent ou encore la température de l’air et de l’eau.

 

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© Spindrift racing

 

RÉSEAUX SOCIAUX :
La tentative sera également relayée sur leurs réseaux sociaux InstagramFacebookTwitter et Youtube.

SPINDRIFT FOR SCHOOLS :
Le programme éducatif pluridisciplinaire Spindrift for Schools proposera aux plus jeunes (âgés de 6 à 12 ans) et à leurs enseignant.e.s de suivre le parcours du maxi trimaran Spindrift 2 sur cette tentative tout en s’instruisant à l’aide de nouveaux supports pédagogiques. Le tout étant disponible sur la plateforme dédiée : https://spindriftforschools.com

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SPINDRIFT 2 EST PARTI DE LA TRINITÉ-SUR-MER

Yann Guichard et ses onze hommes d’équipage ont largué les amarres ce mardi à 11h30 de La Trinité/mer : le trimaran noir et or va ainsi rallier la ligne du Trophée Jules Verne, au large du phare de Créac’h (Ouessant) pour un départ dans la nuit (vers 21h00). Dans une brise de secteur Est modérée, Spindrift 2 devrait mettre six à sept heures avant de contourner Ouessant.

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© Chris Schmid / Spindrift racing

 

Beaucoup d’émotions ce mardi matin sur les pontons de La Trinité/mer lorsque les proches des douze hommes de Spindrift 2 ont accompagné l’équipage parti pour quarante jours autour du monde. Sous un soleil radieux et par une petite brise de secteur Est, le trimaran noir et or a ensuite embouqué le chenal pour envoyer la toile et rallier d’ici six à sept heures la ligne de départ devant le phare de Créac’h (Ouessant). Un départ plutôt paisible donc et une entame dans le même tempo puisque le golfe de Gascogne s’annonce lisse comme le lac Léman pour les premières heures de cette troisième tentative.

 

Cinq jours et des poussières…
« C’est plutôt une bonne fenêtre météo pour atteindre l’équateur en un peu plus de cinq jours et l’Atlantique Sud semble s’améliorer au fil des heures : la première partie de ce tour du monde est donc bonne. Nous avons deux nouveaux safrans qui vont nous permettre d’améliorer encore les performances de Spindrift 2, mais les records sont de plus en plus difficiles à battre ! De toutes façons, c’est un voyage fabuleux et cela reste une aventure, humaine, technique, sportive. L’équipage est très motivé avec un noyau dur qui reste fidèle et cette fois, nous partons dans des conditions très tranquilles dans le golfe de Gascogne avant d’accélérer sensiblement après le cap Finisterre… » indiquait Yann Guichard avant le départ du ponton.

 

Spindrift 2 va donc s’élancer ce mardi 3 décembre vers 21h00 au Nord de Ouessant pour 21 600 milles de ce parcours semé de trois caps légendaires : Bonne-Espérance (au Sud du continent africain), Leeuwin (au Sud-Ouest de l’Australie), Horn (au Sud du continent américain). Une troisième tentative qui vise les 40j 23h 30’ 30’’ de ce record autour du monde.

 

« Il faut être persévérant sur ce Trophée Jules Verne ! Il faut d’abord un bon bateau bien préparé, une bonne alchimie dans l’équipage et bien sûr, une météo favorable. Et si les conditions s’annoncent très clémentes au départ, nous allons enchaîner avec une belle descente vers l’équateur. Et nous entrevoyons un passage au cap de Bonne-Espérance en douze jours, ce qui est un très bon chrono par rapport au temps de référence. » précise Erwan Israël (navigateur).

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© Maxime Horlaville / Polaryse / Spindrift racing

 

Bonne-Espérance en ligne de mire
« Je suis très content de ce départ plutôt paisible et convivial à La Trinité/mer : c’est une bonne nouvelle de s’élancer sur ce tour du monde que je n’ai jamais fait. Ce sera mon premier et c’est vraiment une grosse aventure ! Je ne connais pas les mers du Sud et tout l’hémisphère Sud… Nous allons vivre quatre saisons pendant ce Trophée Jules Verne : on part à l’automne, on entre dans l’Atlantique Sud au printemps, on termine les mers du Sud au début de l’été et on termine en Bretagne en plein hiver… » note le novice Grégory Gendron.

 

Ce tour du monde, passé en un quart de siècle de 79 jours (Commodore Explorer en 1993) à un peu plus de 40 jours (IDEC Sport en 2017), a la plupart du temps nécessité deux, voire trois tentatives avant d’être amélioré successivement par Peter Blake et Robin Knox-Johnston (Enza New Zealand en 1994), Olivier de Kersauson (Sport Élec en 1997), Bruno Peyron (Orange en 2002), Steve Fossett (Cheyenne en 2004), Bruno Peyron (Orange 2 en 2005), Franck Cammas (Groupama 3 en 2010), Loïck Peyron (Banque Populaire V en 2012)…

 

« Je ne suis pas le seul à avoir détenu le record, il y a aussi Xavier Revil à bord ! Et nous sommes six sur douze à avoir déjà bouclé le tour du monde en multicoque mais c’est un équipage cohérent, homogène, qui connaît bien le bateau qui a été optimisé au fil des ans. Spindrift 2 est désormais plus léger, donc plus aérien avec l’avantage de pouvoir régler la poussée avec les safrans, donc plus performant, plus nerveux. On tente une troisième fois, ce qui est un peu une habitude sur le Trophée Jules Verne car peu d’équipages l’ont accroché dès la première tentative ! » précise Thierry Chabagny (barreur-régleur).

 

L’équipage de Spindrift 2 a ainsi été très peu modifié puisque seuls Corentin Horeau et Grégory Gendron viennent étoffer le noyau dur qui avait déjà réalisé une tentative au début de l’année. Sous la houlette de Yann Guichard, le trimaran noir et or est donc paré à affronter les humeurs de Neptune pendant les quarante jours programmés sur ce tour du monde.

 

« Ce sera mon premier tour du monde quand nous arriverons à Brest, mon premier cap Leeuwin et mon premier cap Horn ! J’ai connu l’océan Indien mais cela s’est arrêté ensuite sur bris d’un safran… Les conditions de départ s’annoncent paisibles, ce qui donne une certaine douceur à ce démarrage. En plus, on part de la « maison », de La Trinité/mer, avec un temps correct à l’équateur et normalement, un bon chrono au cap de Bonne-Espérance. »  conclut Erwan Le Roux (boat-captain).

 

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© Chris Schmid / Spindrift racing

 

Équipage de Spindrift 2
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur)
Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur)
Jackson Bouttell (barreur / numéro un)
Thierry Chabagny (barreur / régleur)
Grégory Gendron (barreur / régleur)
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur)
Corentin Horeau (barreur / numéro un)
François Morvan (barreur / régleur)
Duncan Späth (barreur / régleur)
Erwan Le Roux (chef de quart / barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un)

Jean-Yves Bernot (routeur à terre)

 

Le Trophée Jules Verne en bref :
Départ et arrivée : ligne entre le Phare de Créac’h (Ile d’Ouessant) et le Cap Lizard (Angleterre)
Tour du monde du monde en équipage par les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin, Horn)
Distance la plus courte à parcourir : 21 600 milles (environ 40 000 kilomètres)
Ratification : World Sailing Speed Record Council, www.sailspeedrecords.com
Temps actuel à battre : 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes
Vitesse moyenne : 21,96 nœuds
Date du dernier record : janvier 2017
Détenteur : IDEC Sport, Francis Joyon et ses 5 hommes d’équipage

 

Référence des temps intermédiaires en équipage :
Ouessant-équateur : 4j 20h 07’ (Spindrift 2 en 2019)
Équateur-Cap des Aiguilles : 6j 08h 55’ (Banque Populaire V en 2012)
Cap des Aiguilles-Cap Leeuwin : 4j 09h 32’ (IDEC Sport en 2017)
Cap Leuuwin-Cap Horn : 9j 08h 46’ (IDEC Sport en 2017)
Cap Horn-Équateur : 7j 04h 27’ (Banque Populaire V en 2012)
Équateur-Ouessant : 5j 19h 21’ (IDEC Sport en 2017)

 

Records WSSRC en équipage :
Traversée de l’Atlantique Nord (Ouessant-équateur) : 4j 20h 07’ (Spindrift 2 en 2019)
Traversée de l’océan Indien (Cap des Aiguilles-Sud Tasmanie) : 5j 21h 07’ 45’’ (IDEC Sport en 2017)
Traversée de l’océan Pacifique (Sud Tasmanie-cap Horn) : 7j 21h 13’ 31’’ (IDEC Sport en 2017)
Équateur-Équateur : 29j 09h 10’ 55’’ (IDEC Sport en 2017)
Tour du monde (Trophée Jules Verne) : 40j 23h 30’ 30’’ (IDEC Sport en 2017)

TROPHÉE JULES VERNE : DÉPART MARDI SOIR POUR SPINDRIFT 2

Spindrift 2 se prépare à une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne, le record autour du monde au départ et à l’arrivée à Ouessant en laissant les trois caps (Bonne-Espérance, Leeuwin, Horn) à bâbord. Avec comme objectif le temps établi par Francis Joyon et ses hommes en 2017 : 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes. Sur un trimaran optimisé et avec un équipage de onze hommes, Yann Guichard s’élancera dans la nuit de mardi 3 à mercredi 4 décembre pour un nouveau défi.

 

© Maxime Horlaville / Polaryse / Spindrift racing

 

Yann Guichard et ses onze hommes d’équipage se lanceront dans la nuit de mardi à mercredi 4 décembre devant le phare de Créac’h (Ouessant) pour 21 600 milles (orthodromie = route directe retenue par le WSSRC, organisme international des records à la voile) avec un record à battre : 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes). Un temps que le trimaran noir et or peut accrocher au vu de ses performances antérieures et surtout de ses améliorations techniques puisque désormais, Spindrift 2 est doté d’un réglage des ailerons de safrans pour mieux sustenter le multicoque à grande vitesse.

Une troisième tentative
Par deux fois, Yann Guichard et son équipage avaient tenté ce record : en 2015 (47j 10h 59’) avec Dona Bertarelli devenue ainsi la femme la plus rapide autour du monde, et en 2018 (abandon sur bris de safran après l’archipel des Kerguelen). Une nouvelle fois, l’Atlantique Nord est plutôt favorable avec un passage de l’équateur en cinq jours environ.
« Nous allons partir de La Trinité/mer mardi matin pour passer la ligne de départ du Trophée Jules Verne devant Ouessant entre 18h00 mardi et 6h00 mercredi : à affiner en fonction des évolutions météorologiques. Les conditions sont assez bonnes avec un temps à l’équateur autour de cinq jours et pour une fois, on partirait avec une brise modérée de secteur Est dans le golfe de Gascogne puis nous bénéficierons d’alizés de Nord qui se renforceront le long du Portugal. Nous aurons quelques empannages à faire jusqu’à Madère avant d’effectuer notre « aile de mouette » pour piquer vers le pot au noir. » précise Yann Guichard.
Mais si la descente s’annonce favorable, le record autour du monde se joue pour beaucoup au passage du cap de Bonne-Espérance. Spindrift 2 est déjà détenteur du meilleur temps entre Ouessant et l’équateur lors de sa deuxième tentative début 2019 (4j 20h 07’), mais c’est l’enchaînement dans l’Atlantique Sud qui va déterminer sa capacité à améliorer le temps de référence au passage du cap de Bonne-Espérance pour entrer dans l’Indien avec de l’avance : Francis Joyon avait en effet réalisé une traversée extrêmement rapide de ce deuxième océan en 2017 (5j 21h 07’). Spindrift 2 doit donc tenir une moyenne de 23 nœuds environ jusqu’à l’Afrique du Sud pour aborder le tronçon suivant avec de la marge…

© Chris Schmid / Spindrift racing

 

De l’enchaînement Nord-Sud
« Le pot au noir semble toujours plutôt favorable à l’Est comme lors de la Transat Jacques Vabre et Brest Atlantiques. Ce qui est bénéfique pour entrer dans l’hémisphère Sud : nous espérons passer le cap de Bonne-Espérance en moins de treize jours, ce qui nous permettrait d’être en avance sur le temps de Francis Joyon et ses hommes. Tout cela est un peu loin, mais d’ores et déjà, on voit que l’Atlantique Sud n’est pas fermé et que nous pourrions accrocher une dépression au large du Brésil pour arriver sur l’Afrique du Sud assez rapidement. » indique le skipper du trimaran noir et or.
Spindrift 2 est donc paré à cette nouvelle tentative avec un équipage qui reste réduit à douze hommes, dont deux nouveaux équipiers à bord : Grégory Gendron et Corentin Horeau. Les deux hommes connaissent déjà le bateau et sont très bien intégrés au groupe.
« Nous allons partir avec des conditions plus agréables que d’habitude, et dès le lendemain du départ, il fera nettement moins froid… C’est normalement une route assez classique mais plutôt rapide, jusqu’à l’équateur au moins ! » conclut Yann Guichard.

 

© Maxime Horlaville / Polaryse / Spindrift racing

 

Équipage de Spindrift 2 :
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur)
Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur)
Jackson Bouttell (barreur / numéro un)
Thierry Chabagny (barreur / régleur)
Grégory Gendron (barreur / régleur)
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur)
Corentin Horeau (barreur / numéro un)
François Morvan (barreur / régleur)
Duncan Späth (barreur / régleur)
Erwan Le Roux (chef de quart / barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un)

Jean-Yves Bernot (routeur à terre)

Le Trophée Jules Verne en bref : 
Départ et arrivée : ligne entre le Phare de Créac’h (Ile d’Ouessant) et le Cap Lizard (Angleterre)
Tour du monde du monde en équipage par les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin, Horn)
Distance la plus courte à parcourir : 21 600 milles (environ 40 000 kilomètres)
Ratification : World Sailing Speed Record Council, www.sailspeedrecords.com
Temps actuel à battre : 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes
Vitesse moyenne : 21,96 nœuds
Date du dernier record : janvier 2017
Détenteur : IDEC Sport, Francis Joyon et ses 5 hommes d’équipage

 

Références des temps intermédiaires en équipage :
Ouessant-équateur : 4j 20h 07’ (Spindrift 2 en 2019)
Équateur-Cap des Aiguilles : 6j 08h 55’ (Banque Populaire V en 2012)
Cap des Aiguilles-Cap Leeuwin : 4j 09h 32’ (IDEC Sport en 2017)
Cap Leuuwin-Cap Horn : 9j 08h 46’ (IDEC Sport en 2017)
Cap Horn-Équateur : 7j 04h 27’ (Banque Populaire V en 2012)
Équateur-Ouessant : 5j 19h 21’ (IDEC Sport en 2017)

 

Records WSSRC en équipage :
Traversée de l’Atlantique Nord (Ouessant-équateur) : 4j 20h 07’ (Spindrift 2 en 2019)
Traversée de l’océan Indien (Cap des Aiguilles-Sud Tasmanie) : 5j 21h 07’ 45’’ (IDEC Sport en 2017)
Traversée de l’océan Pacifique (Sud Tasmanie-cap Horn) : 7j 21h 13’ 31’’ (IDEC Sport en 2017)
Équateur-Équateur : 29j 09h 10’ 55’’ (IDEC Sport en 2017)
Tour du monde (Trophée Jules Verne) : 40j 23h 30’ 30’’ (IDEC Sport en 2017)