Alexia BARRIER

Née à Paris le 26 novembre 1979, Alexia Barrier grandit à Nice, où elle découvre la voile dès l’âge de trois ans à bord du voilier familial. Sportive dans l’âme, elle s’essaie au basket-ball et à l’apnée avant de se tourner résolument vers la mer, tout en poursuivant des études en management du sport (STAPS) à l’université de Nice.

En 2005, elle obtient le soutien de Roxy pour sa première Mini Transat. C’est le point de départ d’une carrière de navigatrice de haut niveau, aussi bien en solitaire qu’en double ou en équipage. Elle navigue en Figaro, Class40, IMOCA, Maxi-yachts, mais aussi en multicoques, aux côtés de skippers prestigieux tels que Florence Arthaud, Peter Holmberg, Andy Beadworth ou Dennis Conner.

À 25 ans, Alexia sait que son avenir se joue au large. Elle enchaîne alors les transatlantiques et les courses d’envergure : la Transat AG2R avec Samantha Davies en 2006, la Route de l’Équateur avec Florence Arthaud en 2007, la Maxi Transatlantic en 2011 ou encore la Route du Rhum en 2018.

« En une décennie, j’ai parcouru plus de 200 000 milles nautiques et traversé l’océan Atlantique en course à 18 reprises, dont 5 fois en solitaire. »

Navigatrice engagée, elle fonde en 2009 4myplanet, devenant ainsi la première femme à tenter un tour du monde en solitaire au profit de la science à bord d’un IMOCA. Durant cinq mois de navigation et 20 000 milles parcourus, elle collecte plus d’un million de données sur l’eau de surface pour les programmes européens d’observation des océans. Plus de 10 000 enfants — les kids 4myplanet — suivent cette aventure depuis la France, Monaco, l’Afrique du Sud, le Brésil et New York.

Le 8 novembre 2020, Alexia prend le départ du Vendée Globe 2020-2021 à bord de son IMOCA 4myplanet. Après 111 jours de mer et un tour du monde en solitaire, elle boucle la course en 24e position.

L’issu de son tour du monde, Alexia rêve plus grand. Elle crée le The Famous Project, qui deviendra le The Famous Project CIC. Il réunit un équipage international de femmes marines d’exception, prêtes à battre le record du Trophée Jules Verne à bord du maxi-trimaran IDEC SPORT.

L’objectif est double : battre le record mythique du Trophée Jules Verne avec un équipage 100 % féminin, et laisser une empreinte positive pour les générations futures.


PALMARÈS (extrait)

2021 – Transat Jacques Vabre – 18ème (Groupe Sétin) 
2021 –
Défi Azimut – Lorient Agglomération – ABD (Groupe Sétin) 
2020-21 –
Vendée Globe – 24ème (111j 17h 03min 44s) 
2019 –
Transat Jacques Vabre – 25ème
2019 –
 Bermudes 1000 Race – 14ème
2019 – Voiles de St Barth sur SOJANA (Maxi 2)
2018 – Route du Rhum-Destination Guadeloupe – 15ème
2018 – Monaco Globe Series – 9ème
2017 – Tour Voile – Pink Lady
2017 – Solitaire du Figaro – Bizuth
2016 – Vice-championne d’Europe de 6mJI
2015 – Tour Voile – skipper 30 Corsaires
2014 – Transat AG2R-La Mondiale – 3ème
2013 – Voiles de St-Tropez – 4ème
2013 – Voiles d’Antibes – 1ère 8mJI Helen
2012 – Trophée du Yacht Club de France – 1ère
2011 – Maxi Transatlantic, Farr 115 Sojana – 1ère
2007 – Route de l’Equateur avec Florence Arthaud – 2ème
2007 – Record du Tour des Iles Britanniques, équipage féminin
2006 – Transat AG2R – 12ème avec Sam Davies
2005 – Transat 6.50 – Proto ROXY
2003 – Mondial match race féminin – 3ème
2003 – Européen match race féminin – 5ème

Pour en savoir plus : https://thefamousproject.io/fr/

François Gabart

Après avoir fait ses armes sur le circuit Figaro en 2008, François Gabart remporte à l’âge de 29 ans le Vendée Globe 2012-2013. Il confirme son talent sur la Route du Rhum l’année suivante. À partir de 2015, il change de dimension et se consacre à la classe Ultim, des trimarans géants de 32 mètres. Il décroche alors de nombreuses victoires à la barre du Trimaran Macif (Transat Jacques Vabre, Transat Anglaise, The Bridge …) et pulvérise en 2017 le record du monde en solitaire (Trophée Saint Exupéry) en 42 jours 16h 40mn 35s.

2020 marque un tournant pour le skipper. Le programme de l’ Ultim Macif prend fin mais le sponsor maintient la construction d’un nouveau bateau. L’assemblage de ce trimaran géant est réalisé à Concarneau, par MerConcept, entreprise fondée par François Gabart en 2006. Animé par le désir de donner plus de sens à ses défis, le marin, engagé pour défendre son élément l’Océan, se met en quête d’un nouveau partenaire capable d’envisager un sponsoring à mission.

En mai 2021, le groupe français de cosmétiques Kresk s’engage aux côtés de François Gabart, skipper de son nouveau trimaran SVR Lazartigue. Particulièrement sensible à toutes les causes environnementales et soucieux de rendre le monde maritime de demain plus vertueux, le marin entrepreneur, accompagne son nouveau partenaire, précurseur et déjà très engagé dans une cosmétique davantage responsable, dans sa démarche de durabilité. Kresk amplifie ses actions et investit autour de la protection des océans en créant le fonds de dotation Kresk 4 Oceans. En novembre 2021, le marin reprend la mer avec son tout nouveau trimaran SVR Lazartigue et s’empare de la 2ème place de la Transat Jacques Vabre (catégorie Ultime).

Aujourd’hui, François Gabart est aussi un entrepreneur engagé. Devenue entreprise à mission en 2020, MerConcept et ses 80 collaborateurs imaginent et conçoivent des bateaux performants et œuvrent pour que les innovations et les hautes technologies jouent un rôle dans la réduction des impacts environnementaux de la mobilité maritime.


PALMARÈS

2023 – Vainqueur de la Rolex Fastnet Race avec Tom Laperche sur SVR-Lazartigue en 1 j 8 h 38 min 27 s, établissant le nouveau record sur le parcours Cowes – Cherbourg
2023 – 2e de la Transat Jacques-Vabre avec Tom Laperche en classe Ultime, sur SVR-Lazartigue, en 14 j 15 h 5 min 55 s

2022 – 2e de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en classe Ultime, sur SVR-Lazartigue, en 6 j 23 h 3 min 15 s

2021 – 2e de la Transat Jacques-Vabre avec Tom Laperche en classe Ultime, sur SVR-Lazartigue, en 16 j 9 h 46 min 11 s

2019 – 2e de la Brest Atlantiques avec Gwénolé Gahinet sur le trimaran Macif, en 31 j 20 h 43 min 50 s
2019 – 2e de la Rolex Fastnet Race en équipage sur le trimaran Macif, en 1 j 4 h 3 min 3 s

2018 – 2e de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe sur Macif, à 7 min 8 s du premier (Francis Joyon), en 7 j 14 h 28 min 55 s

2017 – Record du tour du monde en solitaire en 42 j 16 h 40 min 35 s
2017 – Vainqueur en équipage de The Bridge à bord du trimaran Macif en 8 j 31 min 20 s
2017 – Vainqueur en équipage de l’Armen Race Uship à bord du trimaran Macif

2016 – Vainqueur de la Transat Anglaise à bord du trimaran Macif en 8 j 8 h 54 min 39 s

2015 – Vainqueur de la Transat Jacques-Vabre avec Pascal Bidégorry sur le trimaran Macif en 12 j 17 h 29 min 27 s

2014 – Vainqueur de la Route du Rhum à bord du 60 pieds IMOCA Macif (nouveau record en 12 j 4 h 38 min 55 s)

2013 – Vainqueur du Vendée Globe 2012-2013 à bord du 60 pieds IMOCA Macif (nouveau record en 78 j 2 h 16 min 40 s)
2013 – Vainqueur de la Transat Jacques-Vabre en double avec Michel Desjoyeaux à bord du 60 pieds IMOCA Macif
2013 – Vainqueur de l’Artemis Challenge en double avec Michel Desjoyeaux à bord du 60 pieds IMOCA Macif
2013 – Champion du monde IMOCA

Charles Caudrelier

Skipper du Maxi Edmond de Rothschild, dont il partage la barre avec Franck Cammas, Charles a rejoint le Gitana Team en 2019. Grand habitué des tours du monde en équipage, double vainqueur de la Volvo Ocean Race en tant qu’équipier en 2012 puis comme skipper en 2018, il s’élancera pourtant sur son premier Trophée Jules Verne.

Palmarès (extraits)

2020 – Vainqueur de la Drheam Cup à bord du Maxi Edmond de Rothschild

2019 – Vainqueur de la Brest Atlantiques à bord du Maxi Edmond de Rothschild
2019 – Vainqueur de la Rolex Fastnet Race à bord du Maxi Edmond de Rothschild

2018 – Marin de l’année
2017–2018 – Vainqueur de la Volvo Ocean Race avec Dongfeng Race Team
2011–2012 – Vainqueur de la Volvo Ocean Race avec Groupama

2013 – Vainqueur de la Transat Jacques Vabre en MULTI70 (Edmond de Rothschild)
2009 – Vainqueur de la Transat Jacques Vabre en monocoque IMOCA (Safran)

2004 – Vainqueur de la Solitaire du Figaro (Bostik)
1999 – 1er bizuth de la Solitaire du Figaro

Pour en savoir plus : http://www.gitana-team.com/fr/

Thomas Coville

Spécialiste de la chasse aux records en solitaire, Thomas Coville appartient, avec Ellen MacArthur, Francis Joyon et François Gabart, à ce quatuor d’exception qui a réussi à accomplir un tour du monde sans escale, en multicoque et en solitaire.

Né en mai 1968, marié et père de deux enfants, Thomas Coville est le skipper de Sodebo depuis 1999.
Aventurier et passionné, il se lance corps et âme dans tout ce qu’il entreprend. Marin multi « tourdumondiste » reconnu, sa formation d’ingénieur l’accompagne dans son implication au cœur du projet technique des bateaux qu’il pilote.
Thomas Coville pratique la voile au plus haut niveau depuis son adolescence. Du mini 6.50 aux grands trimarans de records, en passant par l’America’s Cup et la Volvo Ocean Race, cet homme de bientôt 50 ans est l’un des skippers les plus éclectiques de sa génération. Jamais rassasié – culture, lecture, musique, cyclisme, alpinisme et voyages -, le marin qu’il est avant tout, dévore la vie avec passion. Le multicoque reste son fil rouge, son adrénaline, son univers.

Palmarès (extrait) :

2017 : Vainqueur de la Transat Jacques Vabre
2017 : Recordman de l’Atlantique Nord en solitaire en 4 jours 11 heures 10 minutes 23 secondes
2016 : Recordman du tour du monde en solitaire en 49jrs 3hrs 7min 38sec – dec 2016 (amélioré par F.Gabart)
2016 : 2ème de The Transat
2015 : 2ème de la Transat Jacques Vabre

À son compteur :
– 9 tours du monde dont 5 en solitaire, 7 en multicoque et 2 en monocoque
– 11 passages du Cap Horn et plus de 40 transatlantiques
– 17 records en solitaire et 4 en équipage
– 7 Route du Rhum dont 1 victoire en monocoque en 1998 et 4 podiums en trimaran (2006, 2010, 2018 et 2022)
– Recordman du tour du monde en solitaire en 2016 (en 49j, 3h, 7min et 38sec) => battu par François Gabart depuis 2017
– Trophée Jules Verne en 1997 (avec Olivier de Kersauson en 71j), et en 2010 (avec Franck Cammas en 48j)

Et aussi :
– Vainqueur de la Volvo Ocean Race 2011-2012
– Détenteur du Trophée Jules Verne 1997 et 2010
– Record de la Traversée de l’Atlantique en 2008 (5 jours, 19 heures, 29 minutes et 20 secondes)
– Deuxième de La Transat Anglaise 2004
– Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 1998
– Deuxième de la Mini Transat 1997

Francis Joyon

Francis Joyon(1)(1) Photo Jean Marie Liot / DPPI pour IDEC Photo Jean Marie Liot / DPPI pour IDEC a grandi loin de la mer (en Eure-et-Loir). Issu d’une famille dans laquelle personne ne navigue, il est pourtant devenu un marin hors-norme.

Ce n’est qu’adolescent, à l’occasion d’un stage à l’école de voile des Glénans, que Francis monte pour la première fois à bord d’un bateau. Une révélation pour le jeune homme qui s’engage ensuite comme bénévole pour entretenir la flotte du centre.

Francis Joyon apprend sur le tas puis engrange les milles lors de convoyages sur toutes les mers du globe, trouvant là le moyen de combler son amour de la nature.
Il ne cessera alors plus de naviguer.

Le terrien devient marin

À la fin des années 1980, Francis rencontre Paul Vatine et fait sa première incursion dans le monde de la course au large à l’occasion de la Route de la Découverte (Cadix-San Salvador), avec un podium à la clé. Le début d’une longue et belle carrière.

La philosophie de Joyon tient de Lavoisier. Pour participer à sa première Route du Rhum, en 1990, Francis récupère à la Trinité-sur-Mer les flotteurs de l’ancien catamaran Elf Aquitaine pour bricoler un nouveau bateau. En redonnant une deuxième vie à un multi laissé à l’abandon, il démontre que l’efficacité ne nécessite pas forcément d’importants moyens financiers. Et il esquisse les prémices d’une certaine manière de réaliser ses projets qui est devenue sa marque de fabrique : aller à l’essentiel et faire beaucoup avec peu.

IDEC et la grande aventure des records

Sa rencontre avec le groupe IDEC marque un tournant dans sa carrière. Aux côtés de son nouveau partenaire, Francis Joyon se lance dans une incroyable chasse aux records en solo, à commencer par le plus prestigieux : le tour du monde en solitaire sans escale.

Il s’élance à bord de son premier trimaran géant, l’ancien Sport Elec d’Olivier de Kersauson, devenu IDEC, conçu pour un équipage de six à sept personnes. En 2004, il établit un nouveau temps de référence autour du monde en 72 jours 22 heures 54 minutes et 22 secondes : une véritable performance.

Un an plus tard, la Britannique Ellen MacArthur lui ravit pourtant son record, donnant une bonne occasion à Francis de repartir. Entre-temps, il pulvérise un autre record mythique : celui de l’Atlantique Nord en solitaire.

Mais lors du convoyage entre le cap Lizard et la Trinité-sur-Mer, épuisé, il s’endort et suite à une panne électrique son trimaran s’échoue sur les rochers de Saint-Guénolé. Un coup dur, mais le colosse ne se laisse pas abattre. Il fait construire un nouveau bateau spécialement conçu pour ses velléités de tour du monde.

À bord d’IDEC, deuxième du nom, il explose le record en 57 jours 13 heures 34 minutes et 6 secondes ! Un exploit immense, et à ce jour jamais égalé. A la barre de sa flèche rouge, il améliore d’autres grands records : Atlantique nord, 24 heures, Route de la Découverte. Fidèle à ses habitudes, Francis Joyon savoure le travail bien fait mais ne fanfaronne pas. A l’été 2013, après son nouveau temps de référence sur l’Atlantique nord, il déclarait joliment : « Il n’y a plus de héros de nos jours mais on peut espérer, parfois, être à la hauteur de ceux qui nous ont fait rêver quand on était plus jeunes ». Belle leçon de modestie de la part d’un navigateur qui aime aussi ouvrir de nouvelles voies maritimes comme il l’avait fait entre la France et l’Ile Maurice en 2009 ou lors de la Route de l’Amitié en 2014, et comme il le fera en 2016 lors d’un record inédit entre la France et la Chine.

Dès l’automne 2015, Francis Joyon reprend sa chasse aux records, mais en équipage cette fois, en s’attaquant au mythique Trophée Jules Verne, le tour du monde en équipage, à la barre d’un maxi trimaran (ex Groupama 3 puis Banque Populaire VII) au palmarès éloquent. Temps à battre : les 45 jours 13 heures 42 minutes et 53 secondes établis en 2012 par Loïck Peyron et son équipage sur Banque Populaire V.

Palmarès (extrait)

2014 – 6ème de la Route du Rhum
2014 – Record de la Route de l’Amitié entre Bordeaux et Rio de Janeiro en 13 j, 4 h, 05’ et 19’’
2103 – Record de l’Atlantique nord en solitaire en 5 j 2 h 56’ et 10’’ (record valide à ce jour)
2013 – Record de la Route de la Découverte en 8 j 16 h 7’ et 5’’ (amélioré par Armel Le Cléac’h)
2012 – Record des 24 heures en solitaire avec 666.2 milles parcourus (amélioré par Armel Le Cléac’h)
2010 – 2e de la Route du Rhum
2009 – Record entre la France et l’île Maurice en 26 j 4 h 13’ et 29’’ (1er temps de référence)
2008 – Record du tour du monde absolu en solitaire en 57 j 13 h 34’ et 6’’ (record valide à ce jour)
2007 – Record de la traversée de la Manche en solitaire en 6 h 23’ et 36’’ (record valide à ce jour)
2005 – Record de la traversée de l’Atlantique nord en solitaire en 6 j 4 h 01’ et 37’’
2004 – Record du tour du monde absolu en solitaire en 72 j 22 h 54’ et 22’’
2001 – Vainqueur du Fastnet
2000 – Vainqueur de la Transat Europe 1

Pour en savoir plus : www.idecsport-sailing.com

Loïck Peyron

Loïck Peyron(2)(2)"BANQUE POPULAIRE V" TROPHEE JULES VERNE 2012. ©Thierry Martinez / BPCE est issu d’une famille de marins. C’est sur le littoral de la Loire-Atlantique, au Pouliguen, que le skipper et ses deux frères, Bruno et Stéphane, ont appris à naviguer, initiés par leur père capitaine de marine marchande…

En 1972, Loïck a douze ans lorsque son oncle Jean-Yves Terlain l’emmène assister à la mise à l’eau de Vendredi 13 à la barre duquel il participera à la Transat Anglaise. C’est une révélation. Voile rime désormais avec vitesse et performance. Loïck est décidé à faire de sa passion un métier. Quelques années plus tard, à l’âge de 19 ans, il réalise sa première traversée de l’Atlantique en solitaire.

Dans les années 1990, à la barre du trimaran Fujicolor, il remporte de nombreuses courses et quatre titres de Champion ORMA (Ocean Racing Multihulls Association : classe des trimarans 60 pieds ) en 1996, 1997, 1999 et 2002. Loïck Peyron poursuit alors la compétition en multipliant les expériences sur monocoque et multicoque. Son palmarès – l’un des plus étoffés de la voile de compétition – compte notamment trois victoires sur la Transat Anglaise, quatre tours du monde, 48 traversées de l’Atlantique, dont 17 en solitaire.

En 2010, 2011 puis en 2014, le skipper rejoint le Team Banque Populaire – prestigieuse équipe de course française sélectionnée et sponsorisée par le groupe Banque Populaire – et remporte sous ces couleurs la Route du Rhum (2014) après le Trophée Jules Verne (2012).

Palmarès (extrait)

2014 – Vainqueur de la Route du Rhum sur le trimaran Banque Populaire VI

2013 – Co-barreur d’Artemis sur la 34ème America’s Cup

2012 – Record du Trophée Jules Verne en 45 jours 13 heures et 42 minutes et 53 secondes

2011 – Record distance Equateur / Equateur lors du Trophée Jules Verne en 32 jours, 11 heures, 51 minutes et 30 secondes
– Record de la traversée de l’océan Indien (Cap des Aiguilles / Sud de la Tasmanie) lors du Trophée Jules Verne en 8 jours 7 heures 22 minutes et 15 secondes
– Record de la Rolex Fasnet Race sur Banque Populaire V en 32 heures, 48 minutes et 46 secondes
– Record du tour des îles Britanniques sur Banque Populaire V en 3 jours, 3 heures, 49 minutes et 14 secondes
– Record SNSM : vainqueur en 11 heures, 48 minutes et 30 secondes sur le Maxi Banque Populaire V
Barcelona World Race : vainqueur sur Virbac Paprec 3 avec Jean-Pierre Dick

2008 – Record SNSM : vainqueur sur le monocoque Gitana Eighty
Transat anglaise : vainqueur sur Gitana Eighty
Spi Ouest France : vainqueur sur Domaine du Mont d’Arbois, un Open 7.50 du Gitana Team

2007Transat Ecover BtoB : vainqueur sur le monocoque Gitana Eighty (en solitaire)
Transat Jacques Vabre : 8e sur Gitana Eighty avec Jean-Baptiste Levaillant (en double)
Bol d’Or du Léman : vainqueur sur Okalys (D35)

2006Challenge Julius Baer : vainqueur sur Okalys (D35)

2005Bol d’Or du Léman : vainqueur sur Okalys (D35)
Challenge Julius Baer : vainqueur sur Okalys (D35)
Transat Jacques Vabre : vainqueur, transat en double comme équipier sur le monocoque Virbac-Paprec de Jean-Pierre Dick
Route des Iles à la voile : vainqueur avec Dimitri Deruelle
Trophée Clairefontaine : vainqueur

2003Transat Jacques Vabre : 2e, transat en double comme équipier sur le trimaran Belgacom de Jean-Luc Nélias
Solitaire du Figaro : 6e

2002Trophée Clairefontaine : vainqueur

2001Transat Jacques Vabre : 3e sur le trimaran Fujifilm
The Race : 2e sur le catamaran Innovation Explorer

Pour en savoir plus : www.voile.banquepopulaire.fr

Dona Bertarelli

Si la voile a toujours fait partie de l’univers de cette dirigeante d’entreprises, propriétaire de plusieurs complexes hôteliers et sportifs, la compétition est devenue une réalité fin 2006 lorsque Dona(3)(3) © Eloi Stichelbaut I Spindrift racing © Eloi Stichelbaut I Spindrift racing réunit un équipage féminin sur le circuit des catamarans lémaniques Décision 35…

En 2010, à la barre de Ladycat, elle devient la première navigatrice à remporter le prestigieux Bol d’Or Mirabaud. Avec Yann Guichard, elle crée Spindrift racing l’année suivante, écurie de course destinée à accueillir leurs projets nautiques. Le tandem développe et manage depuis cette équipe professionnelle qui leur ressemble. Ils en définissent les orientations et partagent la vision comme les choix.

Femme d’affaires exigeante et déterminée, par ailleurs très investie dans plusieurs fondations dont celle familiale dédiée à la conservation du milieu marin, Dona Bertarelli découvre en 2013 la navigation au large en multicoque à bord de Spindrift 2. Elle écoute, apprend, acquière petit à petit de l’assurance, développe ses compétences et bat son premier record en équipage la même année, sur l’Atlantique. « Pendant la Route de la Découverte (Cadix-San Salvador), je me suis surprise à ne pas vouloir que ça s’arrête. »

L’expérience a continué de croître pour la navigatrice. En 2015, elle emprunte ainsi le sillage des britanniques Tracy Edwards (1998) et Ellen MacArthur (2003) pour tenter de devenir la première femme de l’histoire à battre ce contre-la-montre planétaire.

Palmarès (extrait)

2015
– Vainqueur de la Rolex Fastnet Race (trimaran 131′ Spindrift 2)
– 3e D35 Trophy, D35 Ladycat powered by Spindrift racing
– 3ème du Bol d’Or Mirabaud 2015
2014
– « Female Sailor of the Year 2014 » aux SUI Sailing Awards
– Vainqueur du Bol d’Or Mirabaud 2014 sur le D35 Ladycat powered by Spindrift racing
2013
– Record de la Route de la Découverte en 6 jours, 14 heures, 29 minutes et 21 secondes à bord de Spindrift 2
– Vainqueur de la Rolex Fastnet Race 2013 sur le maxi Spindrift 2
2012
 – 3e au Vulcain Trophy 2012 sur le D35 Ladycat powered by Spindrift racing
2010 
– Vainqueur du Bol d’Or 2010 sur le D35 Ladycat
2008
– 2e Open de Rolle, D35 Ladycat
2007
– première compétition en D35 Ladycat

Yann Guichard

Après une enfance bretonne puis en sports-études (Optimist, 420) à La Rochelle, Yann Guichard(4)(4) ©Eloi Stichelbaut / Spindrift racing ©Eloi Stichelbaut / Spindrift racing découvre le Tornado à l’âge de 20 ans et se passionne pour le multicoque. Un véritable déclic qui se prolonge par une première préparation olympique à bord du catamaran avec, à la clé, une 4e place aux Jeux Olympiques de Sydney.

S’il continue dans l’Olympisme, Yann se tourne aussi vers le large en multicoque, équipier et barreur prisé en 60 pieds (La Trinitaine, Gitana 11) et en maxi (Orange II, Groupama 3). Devenu skipper de Gitana 11, il dispute la Route du Rhum en 2010 avant de créer l’écurie Spindrift racing avec Dona Bertarelli. L’ambition repose sur l’envie d’innover, d’aller chercher la performance technologique et sportive, tout en s’appuyant sur un groupe solide avec une démarche professionnelle.

Suite logique d’un parcours mêlant régates inshore et courses océaniques, le projet de Trophée Jules Verne sur Spindrift 2 naît et prend forme tandis que cet homme de challenge réalise l’exploit de mener en solitaire le maxi-trimaran sur la Route du Rhum 2014.

C’est lors de l’hiver 2015-2016 que Yann Guichard s’élance avec son équipage dans sa première tentative de Trophée Jules Verne signant le troisième meilleur temps de l’histoire en 47 jours 10 heures 59 minutes et 02 secondes.

En 2016, seul français invité à participer au circuit d’élite mondial du World Match Racing Tour, Yann accompagné de ses fidèles équipiers, novice sur ce format de course, a pu néanmoins compter sur son expérience du multicoque et son touché de barre pour se démarquer. Il signe plusieurs podiums sur les évènements et gagne ainsi sa place dans le groupe leader parmi les meilleurs spécialistes du match race. Cette année, Yann a réitéré sa participation sur 5 événements du circuit et a su s’imposer sur la 3e marche du podium du championnat du monde de match racing.

En parallèle, le team Spindrift racing sous la houlette de Yann, s’est préparé à l’un des plus difficiles challenges que la voile ait connu : le record du Trophée Jules Verne avec un chrono à battre de 40 jours et 23 heures, inédit.

Palmarès océanique

2016 – Vainqueur de la Transat Québec Saint-Malo en 6 jours, 1 heure, 17 minutes et 41 secondes (nouveau record de la transat)

2015 – Vainqueur de la Rolex Fastnet Race (trimaran 131′ Spindrift 2) ; Tentative de record autour du monde du Trophée Jules Verne (trimaran 131’ Spindrift 2) entre le 22 novembre 2015 et le 8 janvier 2016 : parcours réalisé en 47 jours, 10 heures, 59 minutes à 25,35 nœuds de moyenne (troisième temps de l’histoire) ; Record Ouessant-Equateur en 4 jours 21 heures 45 minutes

2014 – 2ème de La Route du Rhum, en solitaire (skipper de Spindrift 2)

2013 – Record Route de la Découverte en équipage, 6j 14h 29mn 21s (co-skipper de Spindrift 2) ; Vainqueur de la Fastnet Race (co-skipper de Spindrift 2) ; Vainqueur du Tour de Belle Ile (skipper du trimaran MOD70 Spindrift) ; 3e Route des Princes (skipper du trimaran MOD70 Spindrift)

2012 – Vainqueur du Multi One Championship (skipper du trimaran MOD70 Spindrift) ; 2e MOD70 European Tour (skipper du trimaran MOD70 Spindrift) ; Vainqueur de la Krys Ocean Race (skipper du trimaran MOD70 Spindrift)

2010 – 4ème Route du Rhum, en solitaire (skipper du trimaran 60’ Gitana 11)

2007 – 2ème Transat Jacques Vabre, en double avec L. Lemonchois (trimaran 60’ Gitana 11) ; Record de l’Atlantique Nord, équipage de F. Cammas, 4j 3h 57mn 54s (maxi-trimaran Groupama 3) ; Record des 24 heures, équipage de F. Cammas, 794 milles à 33,08 nds (maxi-trimaran Groupama 3)

2006 – 3ème Multi Cup Café Ambassador (trimaran 60’ Gitana 11) ; Record de l’Atlantique Nord, équipage de B.Peyron, 4j 8h 23mn 54s (catamaran Orange II)

2005 – 2ème Transat Jacques Vabre, en double avec F. Le Peutrec (trimaran 60’ Gitana 11) ; 2e Championnat du Monde Orma (trimaran 60’ Gitana 11)

2003 – 5e Transat Jacques Vabre, en double avec M. Guillemot (trimaran 60’ Biscuiterie La Trinitaine)

Pour en savoir plus : www.spindrift-racing.com

Franck Cammas

Franck Cammas(5)(5)Franck_Cammas 1 ©Yvan Zedda / Groupama Team est un discret. Skipper hyperactif, pragmatique et efficace, le navigateur a tracé sa route, d’exploits sportifs en défis technologiques, allégé de tout ego.

Ce fils d’enseignants, qui a grandi au pied de la montagne Sainte-Victoire, en Provence, n’a pas dix ans lorsqu’il découvre la voile… En lisant des livres. Très vite au fait de sa nouvelle passion, il s’initie à l’Optimist en baie de Marseille, sans pour autant se détourner de l’école et de ses études. Cammas est une tête bien faite. Passé par « math sup », « math spé », ce n’est qu’après avoir réussi le concours d’entrée de l’École Nationale Supérieure de la Marine marchande (ENSM) qu’il se dédie totalement à la voile de compétition.

Surdoué

En 1997, à 24 ans il remporte la solitaire du Figaro. Et la même année, il rejoint le Team Groupama. Dès lors, c’est au sein de l’écurie rouge et verte qu’il bâti son très solide palmarès, de la Route du Rhum à la Volvo Ocean Race en passant par la transat Jacques Vabre, le record de l’Atlantique ou encore le Trophée Jules Verne.

En surdoué de sa discipline, Cammas passe alternativement du multicoque au monocoque, du solitaire à l’équipage, du tour du monde au parcours olympique.
Il préside également à la conception de nouveaux prototypes au bureau d’étude lorientais du sponsor, dont notamment Groupama 4 et Groupama C qui remportent la Volvo Ocean Race en 2012 et la Petite Coupe de l’America en 2013.

Objectif Coupe de l’America

Dès 2015, plus motivé que jamais par son nouveau défi, Franck Cammas fait appel à Michel Desjoyeaux et Olivier de Kersauson pour représenter la France lors de la 35ème édition de la Coupe de l’America en 2017, toujours au sein de l’équipe Groupama Team France.
En novembre de la même année, le skipper se blesse gravement au cours d’un entrainement au large de Quiberon. Remis sur pied trois mois plus tard, il ne pourra cependant pas se présenter aux sélections pour les Jeux Olympiques de 2016. Mais il reste déterminé à disputer la Coupe.

Palmarès (extraits)

Vainqueur de la Solitaire du Figaro 1997
Sextuple champion ORMA (Multicoques 60 pieds – Groupama 1- Groupama 2)
Triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre (Groupama 1 – Groupama 2)
Détenteur de six records dont le Trophée Jules Verne en 2010 (Groupama 3)
Vainqueur de la Route du Rhum 2010 (Groupama 3)
Vainqueur de la Volvo Ocean Race 2012 (Groupama 4)
Vainqueur du Tour de France à la Voile en 2013 (Groupama 34)
Champion du Monde de Class C en 2013 et 2015 (Groupama C)
Vainqueur de la Rolex Fastnet Race 2019 (Maxi Edmond de Rothschild)
Vainqueur de la Brest Atlantiques 2019 (Maxi Edmond de Rothschild)
Vainqueur de la Drheam Cup 2020 (Maxi Edmond de Rothschild)

Pour en savoir plus : www.cammas-groupama.com & http://www.gitana-team.com/fr/

Bruno Peyron

Bruno Peyron(6)(6)Photo Jacques Vapillon Photo Jacques Vapillon est l’aîné d’une fratrie de navigateurs : trois aventuriers héritiers d’une lignée de marins, initiés à la voile dès l’enfance, sur le littoral de la Loire-Atlantique. Le skipper aux rêves de grandeur s’est fait chasseur de records. Il reste l’un des talents maritimes les plus obstinés de sa génération.

Bruno Peyron se destine d’abord à l’École Nationale Supérieure Maritime (ENSM), dans les pas de son père capitaine de marine marchande. Mais, comme ce dernier s’était détourné de la Royale pour l’Hydro, Bruno Peyron délaisse bien vite les cargos pour la course au large.

Notamment inspiré par la trajectoire de son oncle maternel Jean-Yves Terlain, il court sa première transatlantique à l’âge de 22 ans, sur un bateau de 6,50 m.

Il participe quatre fois à la Solitaire du Figaro et trois fois à la Route du Rhum.
Deux fois deuxième de la Route du Rhum, en 1982 et 1986, il est ensuite deuxième de La Baule-Dakar en 1987, et vainqueur de la Transat en double en 1989.

Rêve de grandeur

En 1990, le règlement de la Route du Rhum limite la taille des navires en compétition à 60 pieds et refuse d’inscrire le voilier de Bruno Peyron, jugé non conforme, comme celui de deux autres concurrents. Le skipper court la transatlantique hors compétition.

Cette déconvenue lui inspire un rêve : le catamaran de l’an 2000, un monstre destiné à battre tous les records, sur un parcours ouvert à tous les navires sans contrainte de jauge.
Le Trophée Jules Verne lui permet de mettre ce projet à l’épreuve de la réalité. En 1993, Bruno Peyron à bord de Commodore Explorer, l’un des plus grands catamarans de sa génération, pulvérise le record de vitesse autour du monde en 79 jours et 6 heures. L’exploit est une première mondiale.

The Race

Mais le premier vainqueur du Jules Verne ne se contente pas d’un défi contre le temps. Il élabore The Race, une course autour du monde, sans escale et sans assistance, sur laquelle des voiliers sans limite de taille s’affrontent.
Six bateaux participent à la première édition de The Race, dont le départ est donné le 31 décembre 2000 à Barcelone. L’épreuve est remportée par le skipper Grant Dalton sur le catamaran Club Med, en 62 jours, 6 heures, 56 minutes et 33 secondes.
L’édition suivante, prévue en 2004, est ajournée en raison des difficultés économiques rencontrées par les concurrents.

Entre temps, Bruno Peyron a de nouveau remporté le Trophée Jules Verne en 2002 et se lance dans une nouvelle tentative en 2005. C’est encore une victoire.

La Coupe

En 2011, Bruno Peyron annonce le lancement, avec son frère Loïck, d’un défi baptisé Energy Team : une équipe française pour prétendre à la 34ème Coupe de l’America, qui sera disputée en septembre 2013 à San Francisco. Le projet prend de l’ampleur, mais faute de budget bouclé, encore, Energy Team ne peut participer pas à la Coupe.

Records

Le palmarès de Bruno Peyron reflète à la fois toute l’opiniâtreté et le savoir-faire de ce chasseur de records : huit fois numéro un mondial des records océaniques (1993, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2005, 2006), il a aussi battu par trois fois le record de l’Atlantique (1987, 1992, 2006) ; cinq fois le record du Pacifique (1997, 1998, 1993, 2002, 2005 ), cinq fois le record des 24 heures (1982, 1997, 2000, 2004, 2006), et il détient 39 records océaniques.
Son tableau de chasse affiche enfin le record absolu du plus grand nombre de milles parcourus en maxi-catamaran océanique.

Cette carrière au sommet lui a valu deux Neptune d’Or et trois nominations en tant que « World Yachtman of the year ».

Pamarès (extrait)

1987 – deuxième de la course La Baule-Dakar

1989 – vainqueur de la Transat en double Lorient-Saint-Barthélemy – Lorient avec Jacques Vincent.

1993 – premier vainqueur du Trophée Jules Verne

2002 – vainqueur du Trophée Jules Verne

2005 – vainqueur du Trophée Jules Verne