Thomas Coville : « Ça pédale pas mal depuis 48 heures, on a attrapé du vent et ça va très vite, ça glisse. On fait des moyennes de 32-33 nds parfois 40. Le bateau est en parfaite condition, nous aussi. Barrer la nuit demande une attention soutenue. Il faut avant tout sentir le bateau, que ce soit en termes de vitesse ou par rapport à l’état de la mer. Il faut placer le bateau parfaitement au bon endroit et surtout ne pas le faire cogner contre un mur d’eau ou le faire tomber dans un trou. Barrer, c’est subtil mais c’est avant tout un vrai plaisir. Plus on prend de plaisir plus on apprend et plus on apprend plus on prend de plaisir. La spirale est très vertueuse. La période qui est devant nous, Bonne Espérance – Leeuwin, est celle que je redoute le plus dans notre parcours. L’Indien est l’océan le plus dur en termes d’état de la mer. Ce sont des endroits où on est juste toléré par la nature, mais ils me font rêver, je ne peux m’en lasser. »

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