Thomas Coville : « On vient de vivre une transition entre les courants marins avec une hausse de la température de l’eau de 6° en 50 milles et une variation très rapide de la force du vent et de l’état de la mer. Le vent s’est rétabli, la mer est assez plate et on est de nouveau à la vitesse de 25 noeuds conforme au potentiel de Groupama 3. Il est très bien équilibré, toutes voiles dessus, la coque centrale effleure l’eau. Il est entre l’air et l’eau, c’est magique et on se délecte de ces moments rares. À partir du cap Horn, la course contre la montre a commencé. L’objectif n’est plus de faire le tour du monde mais de gagner. Avant on devait maintenir le bateau, aller jusqu’au bout et montrer que ce concept de bateau léger et pas très grand pouvait faire le tour du monde. On l’a prouvé en faisant le cap Horn et maintenant on veut aller jusqu’au bout et gagner. Les conditions qu’on avait depuis 24-36 heures n’étaient pas terribles mais quand on retouche du vent, ça met la banane. D’ici quelques jours, dans d’une transition au niveau du Brésil, il faudra être à 100% de ce qu’on est capables de donner. »

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