“… Naviguer sans visibilité dans des endroits où il y a de la glace, des growlers éventuellement et tout, c’est fatiguant, c’est très tendant nerveusement et puis psychologiquement. Parce que faut pas se tromper, donc ça demande une énorme vigilance et ça engendre des degrés de fatigue élevés. (…) Le pilotage d’un bateau de cette taille, à ces vitesses là, dans ce type de mer est un stress lourd. On sent de la fatigue, là je sens sur l’ensemble de l’équipage la fatigue. La brume, la glace tout cela ça créé une énorme tension nerveuse et cette tension nerveuse elle engendre du stress et de la fatigue. (…) La recharge en calorie elle est pas faisable, si on chauffe à l’intérieur à ce moment là, on un trop grand choc thermique entre l’intérieur et l’extérieur et quand les gens montent à la manœuvre, ils souffrent d’autant plus. Donc il faut habituer l’organisme à vivre en milieu froid.”

Archives Rivacom / Photo Yves Pouillaude

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