Franck Cammas : « On va vite et c’est bien pour s’approcher du cap Horn, de l’arrivée et pour la performance, même si le confort est moindre à bord dans les hautes vitesses en raison du choc avec les vagues. Mais pour l’instant on été bien servis avec un vent qui n’a jamais été très violent et une mer pas très haute non plus, même si par moments elle est un peu croisée comme la nuit dernière. On est passés à 3 milles d’une île. C’était sympa de revoir la terre qu’on n’avait pas vue depuis Ouessant. C’est une île inhabitée, extrêmement sauvage, avec des cascades d’eau qui tombent dans la mer. C’était joli à voir cette île du bout du monde perdue au milieu de l’océan Pacifique. On va vivre les quatre ou cinq prochains jours dans le froid et le passage du cap Horn sera une vraie délivrance pour nous. Mais c’est aussi ce qu’on est venus chercher, on aime ça et c’est une belle aventure humaine. »

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