Gilles Chiorri :
« Chaque saut de vague nous soulève de 40 centimètres dans nos bannettes. Vous imaginez ce que le mât encaisse au près ! », « Le ciel est bleu. Le vent est rentré fort. Nous marchons constamment entre 20 et 25 nœuds, sur une route encore un peu conservatrice pour ménager le mât. Nous croiserons demain la route de la transat Lorient-Saint Barth. Le clan des  » figaristes  » du bord essaiera de joindre les copains pour les saluer. »

Bruno Peyron :
« Pas encore de pronostic sur notre arrivée. Il va encore se passer beaucoup de choses. Notre chrono est jusqu’à présent plutôt bon. Mais le bateau exigera notre attention jusqu’au bout. A cet égard, Yann (Eliès) nous faisait part de ses rêves, de ses cauchemars plutôt. Il faut savoir qu’avec nos rythmes de sommeil raccourcis, nos rêves sont à la fois plus violents et plus faciles à se remémorer. Et Yann a rêvé cette nuit que je donnais l’ordre, au grand dam de l’équipage et pour préserver le bateau, de remplacer le mât… par la bôme ! »

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